Thierry Gibernon : des montres qui donnent le temps

Un artisan qui évolue sans cesse
Les Nouvelles Publicités en partenariat avec la CMAR PACA
PortraitLe 17/05/2017
Un artisan qui évolue sans cesse

 

Thierry Gibernon, maître horloger, travaille au sein de son atelier provençal, le Garde-Temps, à Gardanne. Là-bas, le luxe côtoie les techniques les plus avancées dans le domaine de l'horlogerie. Et la philosophie s'invite dans la construction de ses pièces uniques.

C’est l’histoire d’un cuisinier dans la haute gastronomie qui tombe sous le charme d’une montre ancienne et de son mécanisme. Une passion soudaine qui va le pousser à reprendre ses études pour une formation professionnelle d’horloger. « J’ai travaillé un nombre incalculable d’heures pour y arriver », se souvient Thierry Gibernon. Son aventure dans le monde de l’horlogerie a commencé en 1991. Deux ans plus tard, il obtient son diplôme. Puis les choses s’accélèrent. En 2000, il réussit le concours de Meilleur Ouvrier de France. En 2002, il obtient le titre de maître artisan. En 2007, il est diplômé maître artisan d’art. Un an plus tard, son entreprise Le Garde-Temps devient « EPV », Entreprise du patrimoine vivant.

La collection de montres Ante-Tempus

Dans son travail, Thierry Gibernon ne cesse de se réinventer, d’évoluer. Son atelier basé à Gardanne (au sein de la Tuilerie Bossy) est au départ dédié à la réparation, la restauration de montres, pendules, horloges, carillons, pendule à coucou... « Nous sommes capables de traiter toute l’horlogerie : celle d’aujourd’hui, tout comme celle d’il y a 300 ans », explique ce passionné. Depuis quelques années, il avoue une orientation de plus en plus affirmée pour la création. Ne sachant faire les choses à moitié, il a confectionné la collection de montres Ante-Tempus composée de quatre modèles édités à 25 exemplaires chacun. Au programme : « une première mondiale avec un design innovant et des mini-révolutions techniques ». A noter parmi les particularités de ces pièces uniques : le sens de rotation de ses trois aiguilles, qui tournent à l’inverse des aiguilles traditionnelles. « En adoptant ce sens dit “anti-horaire”, l’idée est de suivre le sens naturel de l’univers et des choses, replaçant ainsi l’homme dans la réalité de son temps. Le temps que nous avons, le temps qui nous est donné. Mais pour faire quoi ? » Chaque montre automatique, entièrement trigonométrique, réserve des surprises à son propriétaire. « Car il faut avoir des rêves et croire en leur beauté. »

Caroline Dupuy
"Les Nouvelles Publications" - 28 avril 2017

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